Bons coups, mauvais coûts - mon bilan 2015 • Mon Fric à moi

Nous voici déjà rendus aux derniers jours de 2015. Dans quelques heures à peine, nous allons nous réunir avec parents et amis pour dire au revoir à cette année et souhaiter la plus cordiale des bienvenue à 2016. Avant d’amorcer la nouvelle année, j’ai pensé dresser un bilan de mon année 2015.

Comme tout le monde, j’ai eu de bons coups, de moins bons aussi. J’ai fait le plein de merveilleux souvenirs, je suis retourné à mes vieilles amours et découvert de nouveaux endroits.

J’en oublierai certainement, mais voici les bons coups et les moins bons de l’année 2015.

LES BONS COUPS

Moi, mes souliers…

Nous avons fait plusieurs voyages en famille cette année. Des petits voyages de camping en tente-roulotte à Coaticook, Hawkesbury, St-Calixte, jusqu’au long périple de 2 semaines sur la plage de Myrtle Beach. J’ai visité Boston pour la troisième fois et Syracuse, dans l’état de New York, pour la première fois.

De bien beaux voyages durant lesquels nous avons fait le plein de moments magiques et de souvenirs qui resteront gravés dans notre mémoire très longtemps.

Évidemment, chacun de ces voyages a été fait en suivant un budget Savant. Nous avons profité au maximum des activités gratuites à notre disposition. En camping, nous mangions comme à la maison (ou presque), donc ce n’est pas beaucoup plus dispendieux. À Boston, nous avions choisi un hôtel situé en banlieue, donc moins dispendieux, et où le déjeuner était inclut. Bon, ce n’est jamais de la haute gastronomie, mais ça fait le travail.

C’est en entendant les enfants rire à gorge déployée en courant sur le sable de la plage qu’on se dit que ça valait le coût!

Côté voyages, je ne sais pas encore ce qui nous attend pour 2016. Ma conjointe aimerait bien visiter les Maritimes avec les enfants, mais rien n’est encore décidé.

Chose certaine, avec un taux de change frôlant les 40 %, nous éviterons probablement les longs périples au sud de la frontière. Plusieurs amis ont évoqué la possibilité d’aller voir un match des Red Sox à Boston, mais encore là, rien n’est décidé.

Fini le câble

La décision de couper le cordon a été difficile à prendre pour toute la famille, mais c’était une décision qui nous a fait le plus grand bien. Et pas seulement dans le portefeuille.

Personnellement, le simple fait de ne plus avoir l’option de rester assis devant la télé pendant des heures et de regarder des âneries m’a permis de consacrer mon temps à d’autres projets. C’est de cette façon que j’ai eu le temps de lancer ce site (et celui-ci), en plus de développer d’autres sources de revenus.

Donc, non seulement la décision d’abandonner le câble nous a-t-elle permis d’épargner une soixantaine de dollars chaque mois, mais elle m’a aussi permis de gagner plus d’argent!

Une décision Savante!

Bienvenue à Ooma

Le téléphone résidentiel représentait une autre dépense qui pesait lourdement dans notre budget mensuel. Pendant longtemps, je croyais que nous n’avions pas vraiment d’autre choix que de payer une vingtaine de dollars par mois pour ce service essentiel.

Erreur.

En discutant avec un collègue de travail, j’ai découvert l’existence de Ooma, un service de téléphonie IP simple et très économique.

L’économie se situe au niveau de la facture mensuelle. D’une vingtaine de dollars par mois, nous payons maintenant 4 $, soit une économie de 16 $. Pour le même service!

Nous avons déboursé 140 $ pour acheter l’appareil Ooma et pour transférer notre numéro de téléphone actuel. Donc, un investissement total de 140 $.

À partir de janvier 2016, cet investissement devient rentable.

Dettes et épargnes

Mis à part l’achat d’une nouvelle voiture (voir plus bas), nous n’avons contracté aucun autre emprunt en 2015. Au contraire, nous avons accéléré le paiement de notre tente-roulotte et de notre marge de crédit en utilisant la méthode boule de neige.

Nous sommes aussi parvenu à mettre un peu d’argent de côté. C’est rien pour écrire à sa mère, mais en 2015, chaque dollar épargné compte.

Le Savant voit le jour

Il y a longtemps que je jonglais avec l’idée de lancer un site web.

Et bien, en 2015, je l’ai fait! Deux fois plutôt qu’une! (Consultez le www.sebduper.com pour voir mon autre projet.)

C’est en naviguant sur des sites américains dédiés aux finances personnelles que m’est venue l’idée de mettre en ligne un site web où je pourrais aider les québécois de la classe moyenne à dépenser moins et épargner plus.

La mise en ligne de ce site a été toute une aventure! De longues heures de recherche, quelques dollars dépensés, beaucoup d’essais et d’erreurs ont mené à ce projet qui est en constante évolution.

C’est un projet qui me passionne et j’entends le poursuivre en 2016.

LES MOINS BONS COÛTS

Nouvelle voiture

Le véhicule que nous avions acheté à l’automne 2011 fonctionnait encore plutôt bien, malgré quelques problèmes au début de l’hiver. Par contre, il ne nous convenait plus : il consommait beaucoup d’essence et peinait à tirer notre tente-roulotte.

Nous avons donc entamé notre magasinage en février.

Après des séances de magasinage pénibles (on s’en reparle en janvier), du genre que l’on ne souhaite pas à notre pire ennemi, nous avons opté pour un véhicule neuf de 2015.

Ce nouveau véhicule correspond mieux à nos besoins présents et futurs. Lorsqu’il sera payé, le kilométrage devrait être encore assez bas. Avec un bon entretien et un suivi régulier, ce véhicule va nous satisfaire pendant au moins 10 ans.

Malgré tout cela, j’inscris cet achat dans les moins bons coups. On parle quand même d’un versement mensuel qui frôle les 500 $ pour les 6 prochaines années. C’est beaucoup, même si le taux d’intérêt sur le prêt est faible.

Vivre sans filet

Nous avons longtemps vécu sans avoir de fonds d’urgence qui nous permettrait de pallier aux dépenses imprévues. Et nous avons tôt fait d’en vivre les conséquences en janvier 2015.

En premier, c’était la laveuse qui a fait défaut. Heureusement, la réparation était moins dispendieuse que le remplacement, mais nous avons quand même dépensé un peu plus de 400 $.

Ensuite, notre projecteur de cinéma maison a rendu l’âme. Cette fois-ci, nous n’avons pas eu la même chance que nous avons eu avec la laveuse. Nous avons dû acheter un nouveau projecteur. Au joli coût de 1 000 $.

Donc, dès janvier, nous avons dépensé près de 1 500 $ que nous n’avions pas à notre disposition. Ça fait un joli trou dans le budget.

Mais nous avons appris de nos erreurs. Nous avons maintenant un coussin de plus de 1 000 $ dans notre compte d’épargne.

Une chance, parce que notre lave-vaisselle fait défaut depuis quelques semaines. Le réparateur est passé, d’ailleurs. La facture sera salée…