J’ai réussi. Facilement, en plus.

Si vous avez lu mon article sur le thème de 2018, vous savez déjà que je m’étais mis au défi de ne rien acheter en janvier.

J’ai relevé ce défi. Comme je le pensais, ce ne fut pas très compliqué. La seule difficulté, c’était au début du mois, quand les enfants voulaient dépenser les cartes cadeaux qu’ils avaient eu en cadeau à Noël. Dans les librairies et chez Best Buy, la tentation était grande… Mais j’ai résisté.

Pour le reste du mois, j’ai simplement évité les magasins. Il n’y a pas meilleure façon de ne rien acheter. J’ai aussi évité les sites internet commerciaux, surtout Amazon.

Tout cela m’a permis de gagner du temps.

Du temps dont j’avais bien besoin pour terminer un important projet, dont l’échéance approchait à grands pas.

J’ai aussi profité du temps gagné pour essayer de nouvelles choses. J’ai fait deux séances d’essai d’exercice physique à haute intensité. Laissez-moi vous dire que c’est plus difficile que ce que l’on peut croire. Wow!

Bref, je n’ai pas éprouvé beaucoup de difficulté à relever ce défi. Pas bobo, comme disait ma fille il y a quelques années. Je continue en février, du moins jusqu’ici.

Le défi le plus important

Le nouveau défi que je devrai relever en février sera beaucoup plus difficile. C’est un défi que je tente de relever depuis de nombreuses années, avec plus ou moins de succès.

À la fin de janvier, mon médecin m’a appris que je souffrais de diabète de type 2 et que ma tension artérielle était très élevée.

Ce n’était pas une grande surprise, honnêtement. Mon corps m’envoyait de petits signaux d’alarme depuis quelques temps déjà. Cette fois, c’est l’alerte rouge.

J’ai toujours porté un surplus de poids. Je connais toutes les conséquences potentielles d’un surplus de poids. Je sais que le sac de chips et les biscuits que je mange ne sont pas bons pour moi. Ce qui ne m’a jamais empêché d’en manger.

Mon problème, c’est la gourmandise : j’ai toujours aimé manger. Gras, salé, sucré ou, idéalement, toutes ces réponses. Plus jeune, j’étais fier d’être un bon mangeur. Quand mes parents faisaient de la fondue chinoise, je me forçais pour être celui qui mangeait le plus de viande et qui était le dernier à déposer sa fourchette.

J’ai pris de mauvaises habitudes dont je n’ai jamais été en mesure de me défaire. Plus je vieillis, plus c’est difficile.

Mais aujourd’hui, le party doit s’arrêter. Si je n’agis pas maintenant, de façon drastique, les complications seront majeures et, possiblement, fatales.

Parce qu’il n’y a pas que l’argent dans la vie, je vais me concentrer entièrement sur ma santé. Ces deux situations sont réversibles, heureusement. J’ai l’intention de m’en défaire complètement. Ce n’est pas vrai que je vais me taper un cocktail de médicaments et des piqûres tous les jours. Ça fait à peine une semaine que je les prends et je suis déjà tanné. Je DÉTESTE les médicaments.

J’ai la chance d’avoir l’appui de ma conjointe, de mes enfants, de ma famille et de mes amis. J’ai accès à des tonnes d’histoires inspirantes, que ce soit dans des livres, sur internet ou dans des documentaires.

Heureusement, je ne pars pas de loin. Je bouge déjà; par contre, je dois augmenter la cadence et la fréquence.

Mis à part mes mauvaises habitudes, mon alimentation est tout de même bonne (bien que je sais qu’elle peut être meilleure). Je cuisine la plupart des repas du début à la fin. Nous préparons notre pain, notre sauce tomate à la viande, notre bouillon de poulet, notre vinaigrette.

Je dois apprendre à me contrôler, tout simplement. C’est une question de volonté, ce qui repose entièrement sur mes épaules. Je ne peux pas blâmer personne d’autre pour ce qui m’arrive aujourd’hui; c’est moi et seulement moi qui décide ce que je mange.

C’est le défi d’une vie et je suis prêt à me relever les manches, à travailler et à faire tout ce que je dois faire pour atteindre mon objectif.

Ce ne sera pas facile, je le sais, mais je suis prêt. J’ai trop à perdre pour ne pas le faire.