Il y a une semaine, par un beau dimanche matin, je descends au sous-sol pour travailler sur un projet qui est dû pour midi.
Au bas de l’escalier, je mets le pied droit sur le sol et, ô, surprise, c’est mouillé. Mon élan amène mon pied gauche au sol et ce pied trouve lui aussi que c’est mouillé.
Ma première pensée est que les enfants ont (encore) fait une connerie et n’ont pas ramassé leur dégât. Mais non.
En ouvrant la lumière, je constate que le sous-sol au complet est couvert d’eau. Je fais le tour du sous-sol pour trouver la source de l’inondation, mais je ne vois rien d’apparent.
Je commence donc à constater les dégâts. Mon ordinateur, mon principal outil de travail, baigne dans la flotte. En le soulevant, une bonne quantité d’eau en sort. La tablette du bas de ma bibliothèque est recouverte d’eau ; je viens de perdre plusieurs papiers, des cahiers de note et des dictionnaires. Dans la salle de cinéma maison, ma console PlayStation et mon amplificateur ne semblent pas être touchés, mais la barre de surtension où tout est branché est noyée.
Nos meubles IKEA n’ont probablement pas aimé leur douche. Il y en aura assurément quelques-uns qui seront à remplacer.
Les bibliothèques IKEA que nous avions modifiées pour faire un bel ensemble sont affectées aussi. Les livres n’ont pas été touchés, mais la mélamine du bas a absorbé de l’eau. C’est à démonter et à jeter.
Ça fait mal au coeur.
La panique s’installe
Évidemment, une fois m’être assuré que nous étions en sécurité, j’ai tout de suite pensé aux assurances.
Je me suis rappelé que, lors du renouvellement de ma police, j’avais songé à ne pas prendre la couverture pour les dégâts d’eau.
L’avais-je fait? Je n’en étais pas trop certain.
Je panique. Je sais que les travaux à faire seront majeurs et que la facture sera salée. Sans assurance, je venais probablement de bousiller mon budget pour toute l’année.
Un coup de fil aux assureurs me rassure : nous sommes couverts, heureusement. Jusqu’à 10 000 $.
Le nettoyage commence. Prendre des photos. Pomper l’eau et assécher le plus possible en attendant l’équipe de nettoyage après sinistre envoyée par les assureurs. Jeter ce qui n’est plus bon.
L’équipe arrive et installe des déshumidificateurs et des ventilateurs. C’est bruyant, mais nécessaire.
On reconstruit
La semaine de relâche est tombée à l’eau, c’est le cas de le dire. Toute la semaine a été consacrée au nettoyage, à la visite des experts et des contracteurs, à vider le sous-sol et à arracher le plancher flottant.
Il a fallu aussi choisir la couleur du nouveau plancher, la nouvelle peinture sur les murs, etc. C’est du stock!
Mais, au moins, ce sera refait à notre goût. Il faut voir le côté positif des choses!
La leçon : vive les assurances!
Heureusement, je n’ai pas commis l’erreur de renoncer à la couverture en cas de dégât d’eau.
Pour sauver quelques dollars par mois sur ma police, j’aurais été obligé de débourser plusieurs milliers de dollars pour refaire mon sous-sol. La facture de la reconstruction atteindra probablement les 10 000 $.
Je suis le premier à dire que, d’ordinaire, nous achetons beaucoup trop d’assurances. Notre couverture est généralement plus élevée que ce dont nous avons réellement besoin.
Quand vous êtes locataire de votre maison, que vous n’avez pas d’enfant et que vous êtes célibataire, ce n’est probablement pas nécessaire d’avoir une police d’assurance-vie qui vaut 250 000 $. À ce moment, vous pouvez acheter une police moins chère et sauver de l’argent.
Mais quand vous êtes propriétaire d’une maison, peu importe la taille ou l’emplacement, les risques sont plus élevés. Ce n’est pas la meilleure chose d’essayer de sauver quelques sous sur une police d’assurance.
Donc, amis Savants et Savantes, je vous invite à consulter le plus rapidement possible votre police d’assurance habitation et de vous assurer que vous avez une couverture suffisante en cas de sinistre.
Vérifiez aussi que vous avez un clapet anti-retour sur votre système de drainage. Ce bidule pourrait vous sauver beaucoup, beaucoup de problèmes!
P.S. Un malheur n’arrive jamais seul
Et oui, comme c’est souvent le cas quand on fait des rénovations du genre, nous avons trouvé un autre problème. Assez substantiel, d’ailleurs.
Un tuyau de plomberie partant de l’évier de la cuisine (qui est utilisé assez souvent, disons…) coulait. C’est en démolissant la douche de la salle de bain du sous-sol que nous avons constaté les dégâts.
La visite du plombier nous a coûté près de 1 500 $….
Une chance que nous avons un bon fonds d’urgence!
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